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5. Blakkayo - Tcheck To Life

6. Nas-T Black - Merci Mama

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Blakkayo - Love N Respect

Blakkayo - Love N Respect
01. Force Vital
02. Confians
03. Seggae Dancehall
04. To Presanz
05. Edikasyon Sexuel
06. Partaz Lamour Ek Respect
07. Pa Abandonne
08. Amene Li Lao
09. Foncsyoner
10. Enn Appel Au Secour (Ti Man)
11. Kone Dir Non
12. Tentasyon Frik
13. Aret Fer Dimal

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Price: £13.99 (€ 15.55)

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Author: Week-End (2009)

Love N Respect est un événement. Il marque le retour en solo de Blakkayo après six ans. Certes différent dans le ton, l’album est présenté comme suffisamment puissant pour être l’un des meilleurs de ces derniers temps.

La dernière fois c’est toute la rage qui pouvait animer un enfant du ghetto confronté à l’injustice du système qui faisait la conclusion de l’histoire. C’était alors confirmé, porte-parole d’une réalité, Blakkayo ne la bouclerait pas. Six ans après, le temps était venu de passer à l’acte suivant. Et c’est là qu’il surprend. Lentement le rideau se lève sur une ambiance plus tempérée. Dans ce nouveau tableau, le rouge dit davantage… l’amour que la colère, le noir de la révolte a pris des teintes blanc-espoir et l’album s’entoure d’une aura rouge-jaune-vert roots. Les échos du dancehall se sont tus, nous voilà en face d’un beau et riche reggae porteur d’un message d’espoir, d’amour et de respect. L’on a rengainé les coups de gueule et la tchate-baston. C’est sur ce ton que se raconte le tome 3 de Blakkayo. Autant aussi le dire, cet album est bon, voire excellent.

Tchek to life. Certes plus sobre que les deux précédents, Love N Respect ne les renie cependant en rien. Il est la continuité directe de la colère de Tchek to life (2000), de la révolte de Xterminator (2003). Ce troisième album reste dans la logique d’une démarche artistique en perpétuelle (r)évolution. Même les plus puritains d’entre nous le comprendront. Durant ces six années de patience imposées Blakkayo s’est repensé. Profitant de ses expériences vécues en solo, avec ses compagnons d’OSB Crew et d’autres artistes avec qui il a collaboré depuis pour grandir. Ce qui est clair c’est qu’en mûrissant, artistiquement, il a appris à canaliser l’énergie de sa colère avec plus de sagesse tout en restant porte-parole d’une classe, d’une génération.

Concept. Love N Respect “aurait pu être un livre ou un film”, plus loin qu’un simple projet musical son auteur parle avant tout “d’un concept”. Il est présent dans l’ensemble de ce qui compose l’œuvre : de la musique aux paroles en passant par l’arrangement ou encore la présentation. Aucun des aspects ne pouvait être négligé pour permettre à Blakkayo en solo d’exploser en un vrai come-back. Il le réussit. Mais ce n’était pas son unique objectif. Si l’Original Blakkayo a voulu, cette fois aussi, se faire entendre il a ralenti le ton et préféré le reggae au dancehall pour se faire comprendre.

Changement. Dans le passé, l’on évoquait les injustices, les disparités et les maux sociaux qui interpellaient le chanteur : “J’étais en guerre contre le système. Après Xterminator, j’ai été déçu de voir que les choses ne changeaient toujours pas. J’ai pris le temps d’observer les gens autour de moi et je me suis rendu compte qu’il y avait de moins en moins de respect entre individus. Comment parvenir, dans ces conditions-là, à changer le système ? J’ai donc décidé de faire un retour aux sources, de revenir vers le peuple pour lui parler d’amour et de respect. Parce qu’il y a un changement à amener en chacun d’entre nous si nous voulons que le monde soit meilleur.” Il lui a fallu commencer “par moi-même”, afin d’être en accord avec son message. C’est dans cet esprit Zen-coaltar que Love N Respect a été construit.

Expériences. L’ensemble aura pris six ans. “Cela ne veut pas dire que j’ai travaillé dessus durant six années. J’ai préféré laisser faire les choses sans me mettre la pression et prendre mon temps quand je l’ai ressenti.” Entretemps d’autres expériences étaient à acquérir, d’autres scènes à découvrir, ici et ailleurs. Comme, par exemple, en compagnie de ses confrères de OSB avec qui il est passé international depuis. Tout cela aura contribué à permettre à ce gosse qui n’a de cesse d’errer dans les villages et les banlieues de gagner en maturité. À une étape où d’autres s’empoisonnent de frustrations et se perdent dans des remises en question, lui grandit par la sagesse et ce désir de positiver. Love N Respect en est l’expression.

Étapes. Cet album aurait pu être son meilleur, si les deux précédents n’avaient, au moment de leurs sorties respectives, créé la même impression. Chaque création restant étroitement liée à leurs contextes. Forgé dans les braises encore fumantes des drames humains et sociaux dont il avait été témoin en 1999, Tchek to life était le cri de révolte d’un enfant du ghetto venu placer des mots sur les maux pour dire, sans complaisance ni demi-mesure, ce qui se chuchotait tout bas parmi les sans-voix. Trois ans après ce premier solo, il redonnait l’assaut avec Xterminator. Les choses n’avaient entretemps pas beaucoup changé. L’injustice, les disparités sociales, la brutalité et l’incompréhension policière, consolidaient les bases de Babylone, sa cible. Aujourd’hui encore, quelques titres de ces albums restent des pièces maîtresses du ragga/dancehall mauricien. Des tableaux musicaux dépeignant le rude revers de la carte postale en des coups de pinceaux bombés d’un bitume et d’amertume.

Adaptation. L’on s’imagine qu’il lui aurait été facile de rester dans le même registre vindicatif. Il a préféré l’autre option. C’est finalement ça tout le génie de Blakkayo. Une capacité de renouvellement et d’adaptation qui lui permet d’avancer sans dévier de sa trajectoire. Enfant d’une famille modeste devenue vedette il conçoit la musique comme un engagement citoyen, une démarche sociale et politique dépourvue de couleurs partisanes. À ses débuts, en quête de repères, on se souviendra qu’il aurait posé sa voix ici et là, jusqu’à ce que son arrivée au sein de OSB lui offre d’autres possibilités. Puis, à la genèse de sa carrière il y eut cette rencontre avec Georges Corette. “Il m’avait fait comprendre que la musique c’est un combat. Je suis alors devenu un soldat, un combattant engagé dans la guerre du bien contre le mal.”

Militer. Blakkayo croit en la nécessité de dénoncer mais aussi en l’importance d’éduquer et de sensibiliser. Comme ses compagnons, il s’est aussi embarqué dans de grandes causes touchant à la libéralisation des ondes, au VIH/SIDA, à la reconnaissance du Morne, à l’émergence de la créolité et du mauricianisme. “Je suis un combattant du pays. Je me bats pour son peuple en entier.” Love N Respect garde le même ton, le même sens.

Pour composer, l’auteur du légendaire Rev Penitencier a ouvert les yeux, les oreilles et l’âme sur la société. 13 chansons composent ce nouvel album. Bien entendu, il aménage aussi de l’espace pour Kool B, Dagger Kkilla, Kenzo Escobar, les autres membres du OSB Crew l’accompagnant chacun sur un titre.


Author: Week-End Scope (2010)

Love N Respect de Blakkayo provoque un raz-de-marée avec ses tubes Konfians et Ti man... Et dans cette vague d'enthousiasme et de dynamisme, il prend le courant à son avantage et se présente en live, pour la première, alongside Otentikk Groove, la bande d'OSB Crew. Rendez-vous est pris ce samedi 6 février (22h) à Quatre-Bornes, au Indigo Club.

C'est maintenant que les choses sérieuses commencent. La promotion de Love N Respect sera lancée ce samedi. Blakkayo réunit les musiciens ayant participé à l'enregistrement de cet album ainsi que les invités pour un "vrai lancement". Depuis décembre, il enchaîne avec des concerts en live ou en sound system pour présenter les titres de son troisième opus. Accompagné par Kad Baz Band, il passe la main à Otentikk Groove pour ce concert/lancement.

Pourquoi ce changement ? "Je voulais pour ce lancement me faire plaisir en m'entourant de tous ceux qui ont travaillé en studio sur ce disque, que ce soit les musiciens et les chanteurs ayant effectué des featurings avec moi. Tout le monde sera là. Ce sera une grande fête".

Expérience. Pour cet "événement" Blakkayo a fait confiance à l'expérience d'Otentikk Groove, laissant au repos ses jeunes soldats de Kaz Bad. "C'est un groupe en phase d'apprentissage, qui à chaque scène fait sa formation, se frotte à divers artistes et progresse au fil du temps". Samedi soir, on retrouvera ainsi à ses côtés, le chef de la bande des musiciens Chris Joe ainsi que Didier Baniaux, Elvis Héroseau pour ne citer qu'eux. Alors qu'au micro Dagger Kkila, Tikkenzo, Ultimatum, Mr Snype, Kool B... se succéderont aux côtés de "l'Xterminator".

Libre. Dans son approche musicale, Blakkayo confie prôner la diversité dans le respect. Si aujourd'hui il est accompagné par Otentikk Groove, on pourrait - et ce ne serait pas un hasard - le voir en compagnie de Natir (Chamarel) sur une scène ou avec un autre groupe à l'avenir. "Je suis pour le partage. Je suis un artiste libre. Le partage est quelque chose d'important en musique. Il faut éviter de stagner".

Et après. L'avenir s'annonce, aux yeux de Blakkayo, très optimiste. Il reste confiant que le travail enclenché avec Otentikk Groove se perpétue et accouche d'autres sorties. "Avec Otentikk Groove il y a un bagage solide qui apporte un plus supplémentaire en live. Ce sont eux qui ont composé la musique en studio, donc en live ça doit être plus percutant. Le feeling est là et il n'y a pas de raison que cela s'évapore".

Souhaitons que ce concert lui ouvre les portes du festival Reggae Donn Sa 5. Voir Blakkayo en solo à l'affiche de la prochaine édition de ce festival, proposé par Live N Direk Entertainment, ne serait qu'une suite logique. Une chose est sûre : le public ne dira pas non à cette proposition.


Author: Week-End (2009)

Un troisième opus qui met fin à une histoire, une époque. Love N Respect, le dernier de Blakkayo, est une trilogie qui se conclut après Tchek to life et Xterminator. Pour l'auteur, ses trois albums sont un tout, une seule entité en trois chapitres.

Comme un film en trois épisodes, Blakkayo raconte sa musique ainsi quand il parle de cet album. C'est après 6 ans et bien des galères que le faststyler local balance des nouvelles compo sur les ondes. Ce temps a permis à l'artiste "de grandir et de prendre notes des changements dans le pays" et a inspiré de nouvelles idées. Ce qui explique le ton de l'album et l'approche plus posée de Yo sur la présente galette.

"Je ne veux pas revendiquer les choses comme jadis. Aujourd'hui, je prône les valeurs humaines. On parle de militantisme alors que quand on se retourne sur soi-même, on note une perte des valeurs. Le combat pour moi aujourd'hui se situe à ce niveau", dit-il.

Malgré cette nouvelle perception et cette nouvelle approche, il précise que le côté "rude boys" est encore là. La rage de ce fils de ghetto ne s'est pas dissipée, mais elle se dévoile sous un angle différent. Plus modératrice certes, mais sans être complaisante. "Nous vivons dans un système qui cultive le mal et il faut enrayer cette progression, pour cela il faut partager la positivté d'esprit, les valeurs chères à l'humain. Le respect, l'amour, la confiance..."



Author: Le Mauricien (2009)

Blakkayo : berger de la conscience

Son nom de scène, telle une interjection, interpelle : Yo. Et c'est ainsi dans ses morceaux : des coups de gueule. Sur ces deux premiers opus solo, il déployait ses ailes et expulsait ses colères. Son troisième disque, souhaite-t-il, " tire le rideau sur une trilogie où j'ai voulu m'exposer ; me dévoiler. " Aussi, Love'n'respect se décline tout en mélodies où le tchatcheur distille beaucoup de messages de paix, d'amour, de partage et de respect. Ce qui peut sembler léger quand on connaît la rage des mots dont est capable Blakkayo. Explorations…

Forcément, Exterminator restera, à tout jamais, gravé dans les mémoires et les tympans. L'album qui sacra Blakkayo parmi les meilleurs talents d'auteurs-compositeurs de l'île grâce aux titres Laparans et Rev penitensie, surtout. Tchek to life fut son entrée en matière. Une puissante introduction que le ghetto boy injecta dans nos tripes, pour nous servir, quelque temps après, l'Exterminator qui mit fin aux vaines spéculations : oui, il faudra désormais compter avec ce tchatcheur là, parce que lui ne mâchait pas ses mots ni ne jouait des artifices pour dire ce qui ne va pas.

" Peut-être que j'ai été trop direct, trop franc ", estime-t-il, maintenant. Mais ce bad boy du combo de Plaisance, Rose-Hill, qui officie au sein du quatuor OSB, n'a pas de souci à se faire. Sa tchatche a mis KO de potentiels rivaux, depuis belle lurette. Tant et si bien qu'il a fait des émules, ainsi que de pâles copieurs… Évidemment.

C'est donc pour cela que Love'n'respect, son troisième solo, était aussi attendu. Retardé pour diverses raisons, toutefois. Dont le fait qu'il est membre d'OSB. " Avec les tournées et autres projets du groupe, j'ai dû mettre le projet un peu au placard ", reconnaît-il. L'album a finalement atterri dans bacs il y a quelques semaines.

Love'n'respect se décline en 13 titres. Débute avec une Force vital qui annonce la couleur. Davantage soft que déménageant. Les différents musiciens qui accompagnent l'artiste composent une harmonie attirante. De la guitare tantôt rythmique, tantôt solo de Krisjoe à la trompette de Philippe Thomas, en passant par la batterie de Jean-Michel Ayoung, la basse de Didier Baniaux, les claviers d'Elvis Heroseau, la trombone de Didier Levaillant et les percus de Joas Joseph.

Le ton est déjà donné. Le troisième album de Blakkayo livre son autre "moi" ; celui de l'homme qui observe ; note et déclare. Pas la guerre. " Avec les deux premiers albums, j'ai déclaré la guerre, convient-il. Mais cela n'a rien changé, positivement. " Cette fois, l'homme a opté pour une nouvelle attitude : " Mo apel sakenn ver enn partaz ek le respe, dan lamour. "

Propositions

Car pour notre artiste, " il est impératif que nous mettions de côté notre négativité. Il y a trop de problèmes dans notre société pour qu'on se permette de se battre, entre nous, plutôt que de contrer le vrai mal. " D'où ses messages distillés à coup de Confians ; Pa abandonne ; Aret fer dimal… Mais Yo ne se limite pas à transmettre des messages. Il se glisse aussi dans la peau de l'observateur qui propose des solutions.

Quand il explique, par exemple, sur Edikasyon sexuel, que " Paran bizin pa per pou zeko/Met to zanfan asize, ouver so servo ", il est conscient du problème existant dans la société sur le manque d'éducation sexuel, " tant au niveau de l'éducation que dans le foyer. Il y a trop de tabous ! Ce qui amène les jeunes adolescentes d'aujourd'hui à devenir mères à 13-14 ans ! C'est terrible. "

Idem sur Enn apel au secour (Ti man). L'artiste y évoque le problème de très nombreux jeunes de notre pays, livrés à eux-mêmes, sans formation ni préparation qui vivent au jour le jour. " A un certain âge, tu les retrouves à commettre des crimes, des vols et d'autres types de violence, explique-t-il. Quand on retrace leur parcours social, on découvre qu'enfant, ces jeunes n'ont eu aucun encadrement. "

Sans se la jouer moralisateur, Blakkayo signe, avec Love'n'respect, un album qui traduit ses inquiétudes " pour notre avenir. C'est assez sombre… si l'on continue dans cette direction. " C'est pour cela qu'il lance cet appel à plus d'amour et de respect. " Pour moi, c'est de cette manière qu'on parviendra à avancer. Ensemble. "

Love'n'respect a toute sa place dans une discothèque soignée. Il vient boucler la boucle ouverte avec Tchek to life. Espérons seulement qu'il ne faudra pas attendre trop longtemps avant le prochain opus du tchatcheur réfléchi.


Author: L'Express (2009)

Le troisième opus de Blakkayo, « Love N Respect », sera dans les bacs le 15 novembre 2009. C’est l’occasion de découvrir, voire de redécouvrir cet artiste atypique qui dissèque la société mauricienne avec la précision d’un chirurgien des mots… en créole bien sûr.

« Love N Respect », qui arrive six ans après son deuxième album, « Xterminator » et neuf ans après son baptême du feu en solo, « Tchek to life », affiche un changement d’approche et qui se résume en trois mots : partage, amour, respect.

Bien que les textes de ce troisième album soient moins corrosifs, moins rebelles que ses prédécesseurs, les convictions profondes de Blakkayo restent les mêmes. Il n’y aucune trahison à la cause qu’il défend depuis toujours. Ce nouvel opus lui permet, en fait, d’accéder à une étape supérieure dans son combat…

Après deux albums dans lesquels son flow exprimait toute sa rage contre les travers de la société, entre revendication et dénonciation, Blakkayo, avec beaucoup de recul, préfère cette fois apporter un message positif, voire des solutions. « Love N Respect » est, en somme, un retour au fondamentaux de son idéologie. Il se fait donc l’écho d’une autre réalité de la société. Tout ça dans un seul but : construire une île Maurice meilleure…

Plus que jamais, Blakkayo met en avant sa fierté d’être Mauricien. C’est à ce titre qu’il joue avec le créole auquel il est viscéralement attaché. Ni l’anglais ni le français ne sonneraient aussi bien selon lui. Plus percutant, plus proche de notre société, plus malléable, le créole est pour lui le meilleur moyen de s’adresser aux Mauriciens avec plus de poids…


Author: Le Mauricien (2010)

D'amour et de respect avec Blakkayo

Première sortie officielle pour le soldat de la rime qu'est Blakkayo. En effet, le bad boy du quatuor de Plaisance démarre sa tournée promotionelle pour son troisième solo : Love & Respect ; sorti fin 2009. Demain soir, il sera au Indigo Club de Quatre-Bornes entouré de ses complices d'Otentikk Groove et de ceux qui l'accompagnent sur son opus. Prélude…

L'accueil public de Love & Respect, déclare-t-il, entre deux déplacements, car Blakkayo est perpétuellement en mouvement, " a été satisfaisant. Monn constate ki mesaz ki mo finn avoye finn byen transmet. " Cependant, espère-t-il, " même si cela me fait très chaud au cœur qu'un grand nombre de jeunes et moins jeunes qui composent mon public connaissent et reprennent, texto, mes chansons, je souhaite surtout qu'ils mettent en pratique les enseignements qui y sont contenus ! " Sinon, estime-t-il, c'est un peu un coup d'épée dans l'eau…

Love & Respect a clôt la trilogie démarrée avec Tchek to life et Exterminator. S'inscrivant dans un esprit faisant davantage place à la réflexion et à caractère philosophique que ses prédécesseurs, ce troisième album dévoile un Blakkayo mature, mûr et, avancerait-on, assagi, mais ce serait laisser penser qu'il ne l'était pas déjà… Car on sait que derrière sa prose souvent rageuse, ses coups de gueule injectés dans ses deux premiers opus, Blakkayo a prouvé qu'il n'est pas qu'un rimeur parmi tant d'autres. Son verbe communique ses maux, mais prêtent aussi beaucoup à réflexion.

Prévenir contre les coups de tête de la jeunesse ; voire, d'une existence sans repères spirituels et universels ; les pièges de Babylon et les artifices d'une société modernisée et consommatrice, engendrant les vices et sévices du matérialisme ; l'éloignement des valeurs et de la nature sont, encore et toujours au cœur des préoccupations de Blakkayo sur son Love & Respect. Des titres tels que Ti-man, sa lettre à son Yo junior, mais aussi à tous les gosses grandissant dans notre île, traduisent ce souci.

S'agissant du concert de demain soir à Indigo, à Quatre-Bornes, Blakkayo ne cache pas sa joie " d'être entouré et accompagné autant des musiciens avec qui j'ai enregistré cet album, que les artistes qui y font un featuring. " Une "première", qualifie-t-il, pour cette sortie de ce samedi soir, car " je n'ai jamais eu l'occasion, avant, de jouer live, accompagné des mêmes musiciens qui étaient avec moi en studio. " On retrouvera donc, autour du tchatcheur, les musiciens d'Otentikk Groove. Également Soldat KazBad, les Benoît de Monaster, Tian, M. Snype, José Serenity, Lionkklash, Linzy ainsi que ses complices d'Otentikk Street Brothers (OSB). Du beau monde, en perspective !

Le set-list ne comprendra que des titres de Love & Respect, signale notre fine lame de la prose. " Partou kot mo passe, sakenn ena so morso prefere lor album-là, indique-t-il. Donc, j'ai décidé que j'interpréterais les morceaux de l'album pour faire plaisir à chacun ! "

Blakkayo démarre sa tournée promotionnelle demain soir. D'autres dates dans d'autres régions de l'île suivront.

 
 
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