|
|
Author: Week-End Scope (2009)
Séga techno
Lilwan Gopee, dit DJ Nitish, lance son premier album de remix : Harbour beat. Sa mission : faire bouger!
"J'ai toujours voulu être Dj et mettre l'ambiance" confie Lilwan Gopee. À 22 ans seulement, il adopte un style de mixage propre à lui. Harbour beat est le fruit de son dur labeur. Sur cette création, il mélange le séga au beat de la house. L'album comprend huit morceaux et en bonus une sonnerie. Son premier opus est l'incontournable Sega Heater featuring Dj kingdom qui passe régulièrement sur les chaînes radios.
Il a bénéficié du soutien et de la participation d'autres Djs tels Dj Knocnik, Dj Master Crazy, Dj Wad, Dj Boy et Dj Lovely. Ils arrivent à remixer plusieurs styles de musique notamment le séga typique, le séga tambour avec des beats electro."J'aime le séga mais je ne suis pas chanteur, à travers mes mixages, j'ai voulu me faire entendre, le cd m'a permis de le faire" partage l'artiste. C'est un succès bien mérité après l'aperçu de son talent sur Sega Vibes sorti en 2007. "Ma réussite, je la dois à Harbour music, ça m'a beaucoup aidé". DJ Nitish est aussi fan de Bob Sinclair, Dj Chesto, David Guetta et Carl Fox, desquels il s'inspire.
Initiation. Cet album est le travail d'une longue recherche commencée durant son adolescence. Il avait 16 ans lorsqu'il accompagnait son cousin qui animait des soirées, mariages et anniversaires. C'est là qu'il commence à s'initier aux platines. Très vite, il ambitionne de devenir un des meilleurs DJ de l'île. Alors Étudiant au collège Medco, le passionné espère surtout s'épanouir dans le domaine musical. "L'éducation est primordiale, et je lui accordais son importance" concède ce fervent adepte de l'athlétisme."Toutefois, mon rêve restait de me faire entendre par le biais d'un cd." Supporteur de Man Utd, il entame des cours d'informatique après la SC. Ce qui lui sera très utile pour sa carrière.
Conseil. Devenant membre de la grande famille de Harbour music, il va faire la connaissance de plusieurs artistes notamment Denis Fricot, Ton Rolo, Ton Simon, Don Panik et Monaster. Il en profitera pour prendre conseil, et petit à petit, son rêve prendra forme. Aujourd'hui, Lilwan réalise son rêve, et n'est pas prêt de s'arrêter en si bon chemin car il veut être un Dj producteur. Son but est d'aider les jeunes qui veulent faire un album. "Beaucoup de jeunes tombent dans la drogue et l'alcool et je veux les aider en leur proposant la musique comme alternative" ajoute ce jeune homme au grand coeur.
|
Author: L'Express (2009)
S’il vous arrive de passer par Rose-Hill laissez vous guider au son du séga, il vous mènera sûrement jusqu’au Harbour Music Shop ou vous verrez un jeune deejay à l’oeuvre. Il a le rythme dans le sang. Lui, c’est Dj Nitish.
Le jeune musicien prépare actuellement un nouveau morceau, Sega Parapapa qui fera partie de la compil Harbour Fever. Le disque sera dans les bacs d’ici quelques semaines.
Tombé dans la marmite des sonorités en fusion depuis son plus jeune âge, Lilwan Gopee de son vrai nom, a depuis fait son petit bonhomme de chemin. «Mo ti commence zoue la musik à 16 ans», se souvient-il.
Avec quelques amis, ils font du disco mobile et mettent à l’épreuve leur jeune talent lors des mariages ou autres anniversaires.
A l’époque, pour le besoin de son petit commerce musical, il se frotte à tous types de musique.
Cette promiscuité des genres lui sera bénéfi que puisqu’à 20 ans, après avoir terminé ses études, il est engagé chez Harbour Music Shop.
Depuis 2 ans qu’il y travaille, Dj Nitish a vu la chance lui sourire. En 2007, son premier morceau de séga fusion intitulé Sega Vibes fait partie de la compilation Harbour Vibes.
Puis, il composa Faya Baby qui paru sur la compil, Sega Don Sa. Sa musique a même été intégrée au DVD de Ton Rolo.
En 2008, Dj Nitish se lance en solo et propose son premier album, Harbour Beat composé de huit morceaux instrumentaux et d’un ring tone. Pourquoi le ring tone ?
«Mo ti envi faire kik chose de différent», explique-t-il.
La différence a payé. Harbour Beat, sorti dans un premier temps à 1000 exemplaires, s’est vendu comme des petits pains. «Mone bizin refaire 200 albums», confie le jeune homme.
Si le succès lui sourit à présent, le jeune homme avoue que tel n’a pas été toujours le cas. «Avant mo ti bizin travail dir pou capave paye mo l’étude.
Mo ti pe travail dans Arab Town ou soi mo ti pe van mine lors la gare.» Sa réussite, il dit la devoir à ceux qui l’ont aidé.
«Dj Kingdom m’a beaucoup soutenu ainsi que toute l’équipe du Harbour Music Shop et quelques artistes.» Pour l’heure, un deuxième album est également en préparation. Il comportera 9 morceaux et sera en vente en mi-2010. S’il préfère attendre avant de mettre son autre album sur le marché, c’est par peur du piratage.
«C’est ene vrai fleau, surtout kan l’annee pe coste. La vente bane artiste tombe net.»
A quand donc une solution efficace et durable ? En attendant Dj Nitish compte aider les autres jeunes qui, comme lui, s’intéressent à la musique afin qu’ils trouvent leur voie «au lieu ale tombe dans mauvais chemin.»
|
|
|
|
|