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Author: Island Boutik
BLAKKAYO la voix du quotidien
LE compositeur interprète Blakkayo, de son vrai nom Jean-Clarieaux Gateaux, puise son inspiration de la dure réalité des poches de pauvreté. Vivant aujourd’hui dans une modeste maison à Bois-d’Oiseau, il n’oublie pas le quotidien vécu à Roche-Bois.
Blakkayo a passé son enfance et son adolescence à Roche-Bois. Il chante le reggae, le seggae, le ragga et le hip-hop, formes musicales qui, selon lui, peuvent mieux sensibiliser les jeunes, exposés aux fléaux de la société, dont l’alcoolisme, la drogue et la prostitution.
Âgé de 24 ans, il a à son actif deux albums en solo. Le premier, Tcheck to life , sorti en l’an 2000, traite des problèmes auxquels font face les jeunes des régions pauvres. Le second album, Xterminator, lancé cette année, s’inspire du quotidien des Mauriciens. Au sein du groupe OSB (Otentik Street Brothers), il a aussi contribué à la réalisation de plusieurs autres albums.
Emule de Bob Marley
Blakkayo a grandi dans une famille qui ne pouvait compter que sur de maigres revenus, son père travaillant comme maçon alors que sa mère était bonne à tout faire. Il commence à chanter à l’âge de 13 ans, mais c’est deux ans plus tard qu’il découvre le premier studio d’enregistrement. Il suit alors les traces de Bob Marley, le roi du reggae, qui restera son idole.
Aujourd’hui, il est comblé par l’accueil du public. “Ils ont su apprécier l’originalité de mes compositions”. Le seul hic, dit-il, c’est l’absence d’encadrement des artistes à Maurice.
Blakkayo s’inquiète de la montée de la violence. Il propose la consolidaton des lois existantes dans le pays.
Le chanteur Blakkayo qui dit écouter plusieurs styles de musique, s’élève contre le piratage qui affecte directement les artistes. “Il faut consolider la loi. Il ne faut pas oublier que la sortie d’un album coûte au moins Rs 200 000”.
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